Chaque Etat-nation se fonde sur des mythes, un constat qui vaut aussi pour la Suisse. Ceci n’est ni bon ni mauvais, mais une observation historiquement vérifiable. Le mythe fondateur du nationalisme moderne s’établit sur l’idée que le peuple, l’Etat et le territoire forment une sainte unité vers laquelle tout processus historique devrait déboucher. Or, les nouvelles recherches démontrent l’inverse : les Etats-nations ne sont pas des consécrations de la volonté divine, mais les produits d’intérêts divergents, de conflits, d’événements majeurs et de hasards. Les nations se construisent. Dans le processus de construction nationale moderne, des idées, des images, des symboles et des narrations ont été mobilisées pour activement créer de nouvelles identités nationales. La représentation de ce qui constitue une nation se répercute au quotidien sur les esprits et les actions des gens, dans les institutions étatiques et les lois et vice versa. La représentation nationale détermine donc également l’accès du peuple à la participation politique, sociale et culturelle, par exemple lors de votations, dans les procédures de naturalisation, les systèmes sociaux, les écoles, la littérature, les musées nationaux.
Les Etats-nations démocratiques reposent sur le principe que tout-e-s les citoyen-ne-s doivent détenir des droits égaux. La question se pose alors de qui est reconnu-e comme citoyen-ne à part entière et qui ne l’est pas. Quels groupes au sein de la population appartiennent au « peuple » et lesquels n’en font pas partie ? L’histoire montre non seulement que les nations ont monté des frontières les unes contre les autres pour former leur propre identité, mais qu’elles se sont aussi formées au détriment de groupes internes à leur population. Le nationalisme moderne a, selon les contextes historiques, développé des dynamiques à la fois émancipatrices et restrictives, voire même violentes, ceci aussi en Suisse. Dans ce pays, le processus menant vers l’Etat-nation s’est accompagné de l’inclusion de différentes confessions, cultures et langues, mais aussi d’exclusions. Les pauvres, les Gens du Voyage, les femmes, les Juives et les Juifs, les enfants placés, les Roms et les Sintis sont, en tout cas depuis 1848, pas reconnu-e-s comme des citoyen-ne-s à part entière et subissent des discriminations. L’histoire de la Suisse montre néanmoins que la représentation de qui aurait le droit à la participation et ce que la participation signifie concrètement peuvent changer à travers des conflits sociaux et des négociations. Les mouvements sociaux, les organisations politiques, les expert-e-s scientifiques, les productrices et producteurs culturel-le-s, les initiatives ecclésiastiques et syndicales pourraient également fortement contribuer à la continuelle démocratisation de la démocratie en Suisse, en plus de la pression internationale. A l’heure actuelle, le constat est qu’il y a un déficit démocratique frappant. En outre, depuis la Deuxième Guerre mondiale, la population suisse s’est fortement transformée et diversifiée à travers la migration et la globalisation, sans que les institutions de ce pays se soient ouvertes à ce changement. Environ un quart de la population résidente ne sont pas considérés comme des citoyens du pays. Même les personnes détenant un passeport rouge font l’objet de discrimination de la part de concitoyen-ne-s en raison de leur origine, de leur apparence, de leur nom, de leur langue et de leur religion. Entre la représentation de qui appartiendrait à la Suisse et la véritable population du pays se dresse un grand et douloureux fossé. A partir de quel pourcentage de la population sans droits civiques est-ce qu’une démocratie cesse d’être une démocratie ? Il est nécessaire de réfléchir à la façon dont les représentations et les institutions suisses doivent être modifiées de manière à correspondre à la réalité plurielle.
En Suisse, deux récits nationaux sont en conflit depuis quelques années, un récit conservateur qui considère 1291 comme date de naissance et un récit libéral qui a fixé 1848 comme année fondatrice. La première provient d’une population dont le coeur de la culture ne s’est pas transformé à travers le temps. Elle se veut disciplinée, neutre, brave, loyale, blanche, chrétienne et très masculine. Le deuxième courant se voit comme libéral et humanitaire, inscrit dans les réseaux internationaux, mobile et favorable aux droits humains. 1291 et 1848 se présentent comme diamétralement opposées dans un conflit culturel helvétique. Pourtant, les deux récits constituent au final les revers de la même médaille. Ils ont en commun d’ignorer un point : l’histoire migratoire et coloniale de la Suisse. Il est pourtant essentiel de débattre du rôle de la Suisse dans ses relations globales, de manière à comprendre la réalité sociétale qui en résulte et de s’organiser démocratiquement.
Même si cela n’est pas reconnu au sein de la conscience collective, les acteurs et actrices suisses étaient fortement impliqué-e-s dans le colonialisme européen, même sans avoir de colonies. Ils se sont impliqué-e-s en tant qu’investisseurs en capital, marchands, missionnaires, scientifiques, colons et soldats. Des villes comme Berne et Neuchâtel étaient impliquées au 18e siècle dans la traite transatlantique des Noir-e-s. L’industrie textile locale des 19e et 20e siècle – ainsi que le secteur des machines et de l’industrie chimique – étaient fortement imbriqués dans le commerce global du coton qui s’est reposé sur l’extraction de ressources premières et sur le travail forcé de personnes réduites en esclavage dans les colonies. Les historien-ne-s ont depuis peu établi que la fortune d’Alfred Escher, le héro libéral de l’industrie moderne suisse, s’est aussi constituée à partir du travail de personnes réduites en esclavage. Les enchevêtrements économiques mondiaux de la Suisse à cette époque se sont étendus également après la Deuxième Guerre mondiale, dans le commerce de ressources premières, mais aussi dans la coopération au développement. Dans le contexte de la Guerre Froide et de la décolonisation, la Suisse a pu user de son rôle de courtière pour continuer à utiliser ses réseaux économiques globaux hérités du colonialisme, notamment dans le commerce avec l’Afrique du Sud durant l’apartheid. Durant la même période, la complicité coloniale suisse a été neutralisée politiquement et moralement.
C’est dans le cadre de ces imbrications dans le colonialisme dès le 19e siècle, que l’économie du pays s’est renforcée, de même que le nationalisme ethnique. Les Suisses des colonies ramenèrent en tant qu’explorateurs, chercheurs et marchands des richesses, des souvenirs, des expositions d’art, ainsi que de fortes conceptions raciales et une fierté nationale. La Suisse s’est érigée comme centre pour la recherche internationale sur la race. Des zoos humains, dans lesquels des personnes issues des colonies étaient qualifiées et exposées comme « sauvages exotiques », ont aussi eu lieu à partir du 19e siècle. Ces zoos humains rassemblaient des centaines de milliers de visiteurs qui pouvaient par ce biais s’identifier comme Blanc-he-s, civilisé-e-s et réfléchi-e-s.
Néanmoins – ou justement en raison de cet horizon global – la Suisse était jusqu’à la fin du 19e siècle relativement libérale sur la question de la migration. La migration était un facteur important du succès de la fondation de la Suisse et a influencé son modèle politique. Ensuite, en 1893, la première initiative populaire fédérale contre l’égorgement des animaux a eu lieu pour des motifs clairement antisémites dirigés contre les réfugié-e-s juives et juifs d’Europe de l’Est. En 1900, le discours de l’« Überfremdung » a émergé, une invention suisse. Ceci a abouti non pas à des expulsions, mais à l’idée des naturalisations forcées. Diamétralement opposée à la conception actuelle, l’idée à cette époque était que la naturalisation devait précéder l’assimilation en sens culturelle. Mais, la peur de perdre un « sprit Suisse» et de ne pas assurer la succession du peuple suisse s’est répandue. Pareillement que dans les autres pays européens de l’époque, les Suisses et Suissesses se sont défini-e-s a contrario des « autres ». En 1911, le département fédéral de justice et police a mis en place un bureau d’enregistrement des « Tsiganes », des données qui ont finalement servies dans le génocide au temps du nazisme. En 1917, la police des étrangers a été mise en place et a surveillé des personnes jusque durant la Deuxième Guerre mondiale. En 1933, la disposition restrictive ANAG a été approuvée et a, jusqu’au tournant du siècle, restreint le séjour et l’établissement des étrangères et étrangers en Suisse à des conditions ethniques et économiques. Concomitamment à cette politique d’exclusion des étrangères et étrangers, ladite « défense spirituelle » a émergé dans un contexte de trêve entre forces libérales, conservatrices et socio-démocrates, établissant la Suisse comme un mélange de romantisme alpin, de développement industriel et de bien-être social.
Après la Deuxième Guerre mondiale, durant la période desdits « travailleurs saisonniers », la résistance contre les étrangères et étrangers a continué. La Suisse a fait venir des centaines de milliers de travailleurs étrangers dans les usines, les commerces, les hôtels, les restaurants, sur les chantiers et dans les champs de manière à alimenter le boom économique. Le système de rotation a alors impliqué que les « travailleurs étrangers » quittent le pays une fois leur travail accompli. En 1970, au moment où l’initiative Schwarzenbach – qui avait pour but d’expulser des centaines de milliers de travailleurs saisonniers et leurs enfants – a été rejetée à quelques voix près, la politique assimilationniste du Conseil national devait s’assurer que le besoin en main d’oeuvre étrangère soit assuré. En même temps, la peur d’une surpopulation étrangère était si grande que les critères pour l’assimilation et la nationalisation ont été renforcés.
Les personnes arrivant comme réfugié-e-s n’ont pas non plus toujours été accueilli-e-s les bras ouverts dans la Suisse humanitaire. Les réfugié-e-s juives et juifs durant la Deuxième Guerre mondiale ont été bloqué-e-s aux frontières avec les slogans « le bateau est plein ». Durant la Guerre Froide, seul-e-s les réfugié-e-s des pays communistes, d’Hongrie, de Tchécoslovaquie et du Tibet correspondaient à la représentation de soi que se faisait la Suisse libérale. Les réfugié-e-s chilien-ne-s n’étaient officiellement pas souhaité-e-s suite au coup d’Etat de Pinochet. Pour tou-te-s les étrangères et étrangers, le mot d’ordre était : celles et ceux qui veulent rester doivent s’assimiler. Ce qui veut surtout dire que ces personnes devaient se plier et se rendre invisibles. A ce niveau, la résistance raciste contre la migration et le patriarcat allaient de pair : les Suissesses qui jusqu’en 1971 n’étaient pas reconnues comme des citoyennes à part entière, étaient jusque dans les années 1950 dénaturalisées lorsqu’elles épousaient un étranger. Le travail saisonnier a aussi mené à une modification des conditions structurelles, dans la mesure où il a encouragé les travailleuses suisses à passer aux fourneaux pour correspondre à l’idéal de la famille mononucléaire. En bref, le système du travail saisonnier a permis à la Suisse de se repenser durant la Guerre Froide comme une société de classe moyenne, consommatrice, patriarcale et ethniquement homogène.
Les derniers siècles ont démontré que l’Etat-nation ne disparaît pas de la scène internationale en dépit de la migration et de la globalisation, mais qu’il se transforme. Il instaure un cadre de références politiques et culturelles donnant accès à des droits et à la participation. Mais l’aboutissement est encore loin d’être déterminé. Un Etat-nation n’est pas automatiquement synonyme d’Etat de droit ou de démocratie. La démocratie doit être continuellement conquise et défendue, un fait dont les Suissesses et les personnes migrantes sont conscientes : à partir des années 1970, des mouvements sociaux et des initiatives issues de la société civile – au sein desquels des personnes migrantes et non-migrantes ont collaboré – sont parvenus, au nom de l’intégration, à des avancées au niveau des municipalités et des villes en matière d’inclusion des réalités migratoires. Au quotidien, la diversité vécue de la #NouvelleSuisse est depuis longtemps présente dans les salons, les classes d’école, les commerces, les rues, les clubs, les centres communautaires et les associations. Dans ce contexte, la distinction Suisses/Etrangers ne fait plus aucun sens. En même temps, la perte d’espaces de libertés et de droits peut devenir une réalité. Les votations populaires de ces dernières années, la logique restrictive des politiques d’intégration, de même que l’opportunité manquée d’une révision du droit civique, démontrent que l’époque des faiseurs de Suisse-sse-s n’est pas encore passée.
Aussi bien la représentation de soi de 1291, que celle de 1848, continuent de se développer en occultant l’histoire migratoire et l’héritage colonial du pays. Ainsi, le racisme et les relations économiques globales problématiques perdurent jusqu’à présent. Cette cécité, dominant l’espace public politique et médiatique et occultant les revers du modèle à succès de la Suisse, a son prix. Beaucoup de concitoyen-ne-s en Suisse sont, au mieux, considéré-e-s comme des figurant-e-s, à l’exemple des dernières votations sur les minarets, sur l’immigration de masse et l’expulsion. Dans les narrations ayant trait à 1291 et 1848, beaucoup d’habitant-e-s de Suisse demeurent étrangères et étrangers, ainsi que sans voix. Ces personnes sont ou considérées comme des menaces, ou elles doivent enrichir la Suisse. Les histoires alternatives sur la Suisse sont soit inexistantes ou alors relativement insignifiantes. Le racisme structurel peut à peine être objectivement thématisé dans l’espace public. Il est donc nécessaire de se mettre à jour avec cette réalité politique, culturelle et économique en Suisse, de manière à permettre un nouveau départ.
Depuis ces dernières années, de nombreuses nouvelles voix (post)migrantes, postcoloniales et politiquement orientées sur les questions de la migration et de l’asile sont devenues de plus en plus audibles. Des projets ont émergé de la société civile, donnent du courage et démontrent que les tendances du temps ne peuvent pas facilement être inversées. Nous avons toutes et tous la responsabilité de la direction que tout cela doit prendre. Par le biais d’une invitation au dialogue #NouvelleSuisse, INES s’implique dans un projet de société civile suisse.
Il paraît que la Suisse est un pays fondé à partir d’une volonté politique. Nous prenons ce mythe national au premier degré et souhaitons un nouveau départ commun. Qui est partant-e ?
Benedict R. Anderson, Imagined Communities. Reflections on the Origin and Spread of Nationalism, (London: Verso, 1991).
Regula Argast, Staatsbürgerschaft und Nation. Ausschliessung und Integration in der Schweiz, 1848-1933, (Göttingen: Vandenhoeck & Ruprecht, 2007).
Jutta Aumüller, Assimilation. Kontroversen um ein migrationspolitisches Konzept, (Bielefeld: transcript, 2009).
Kijan Espahangizi und Halua Pinto de Magalhaes, 'Vergesst 1291 und 1848!', (Die ZEIT Schweiz, 1. Oktober 2014).
Rohit Jain und Shalini Randeria, ''Wider den Migrationskomplex – Perspektiven auf eine andere Schweiz'', in: Sozialalmanach 2015. Das Caritas-Jahrbuch zur sozialen Lage der Schweiz (Luzern: Caritas-Verlag, 2015), 199-210.
Patrick Kury, Über Fremde reden. Überfremdungsdiskurs und Ausgrenzung in der Schweiz 1900-1945, (Zürich: Chronos, 2003).
Patricia Purtschert und Harald Fischer-Tiné (Hg.), Colonial Switzerland. Rethinking Colonialism from the Margins, (Basingstoke: Palgrave Macmillan, 2015).
Jakob Tanner, Geschichte der Schweiz im 20. Jahrhundert, (München: Beck, 2015).
Andreas Zangger, Koloniale Schweiz. Ein Stück Globalgeschichte zwischen Europa und Südostasien, 1860–1930, (Bielefeld: Transcript Verlag, 2011).
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
Entre l'exotisme et la critique? La passé et l'avenir postcoloniale du spectacle du theâtre de Zürich
30.août 2018 21:00 – 22:00
Le spectacle de théâtre de Zurich a été une plate-forme pour le théâtre et l’art non-européens depuis le début des années 1980. Mais est-il qu’un simple spectacle superficiel en matière multiculturelle ou une consolation humanitaire aujourd'hui ? Quel est le potentiel et la responsabilité des échanges culturels mondiaux pour une décolonisation de la Suisse ? Pour répondre à ces questions un anthropologue social Rohit Jain s'entretiendra avec le directeur artistique du spectacle théâtral Matthias von Hartz - et tous-tes ceux-celles qui seront présents-tes. Entrée gratuite.
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
Forum & Late Night Show #NOUVELLESUISSE
22.septembre 2018 10:00 – 23.septembre 03:30
Elle est là depuis longtemps...Une #NOUVELLESUISSE. Depuis plus d'un an, INES réunit une collection de voix, de visages, d'histoires, d'images et de réalités issues de l'immigration. Le 22 septembre 2018, INES vous invite à des interventions de politique culturelle, des conférences, des débats politiques, des spectacles, à un Late Night-show et à une fête…
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
Argumentaire pour un nouveau droit de cité
20.avril 2024 15:00 – 17:00
L'Argumentarium pour un nouveau droit de cité est publié par l'Institut Nouvelle Suisse INES et sera inauguré lors du Festival de la Inisiative pour la Démocratie le 20 avril à Berne !
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
_
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
Lesung Argumentarium für ein neues Bürgerrecht: Schweizer Demokratie in der Sackgasse? / Lecture Argumentaire pour un nouveau droit de cité
22.juin 2024 10:00 – 12:00
Schweizer Demokratie in der Sackgasse?
Ein Viertel der Bewohner in der Schweiz hat kein Bürgerrecht, und die Zahl steigt. Ab wann ist eine Demokratie nicht mehr demokratisch?
Diskutiere mit dem Institut Neue Schweiz INES über ein nachhaltiges Bürgerrecht.
Die Diskussion zum Argumentarium für ein neues Bürgerrecht trägt zu einem besseren Verständnis der sozialen und politischen Fragen, die mit dem Bürgerrecht verknüpft sind und wie aktuelle Hürden für die Partizipation Aller überwunden werden können.
Lesung und Diskussion.
Mit: Rohit Jain & Georg Kreis
Moderation: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Ort: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Biel
Datum: Samstag, 22. Juni, 10:00 - 12:00
Eintritt Kollekte
La démocratie suisse dans l'impasse?
Un quart des résidents en Suisse n'ont pas la nationalité suisse, et ce chiffre augmente. Quand une démocratie cesse-t-elle d'être démocratique?
Rejoignez le débat sur un nouveau droit de citoyenneté durable avec l'Institut Nouvelle Suisse INES.
La discussion sur l'argumentaire pour un nouveau droit de cité contribue à une meilleure compréhension des questions sociales et politiques liées au droit de cité et de la manière dont les obstacles actuels à la participation de tous peuvent être surmontés.
Lecture et discussion
Avec: Rohit Jain & Georg Kreis
Modération: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Lieu: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Bienne
Date: Samedi 22 juin, 10:00 - 12:00
Entrée avec collecte
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
mercredi, 14. septembre 2022
De Asmaa Dehbi, Vorstandsmitglied INES
Diversity ist das Wort der Stunde und scheint Garant für eine gerechte und plurale Gesellschaft zu sein. Mit dem Erhalt des Swiss Diversity Awards in der Kategorie «Religion» nimmt die Preisträgerin und INES-Vorstandsmitglied Asmaa Dehbi eine kurze Einordnung des Diversitätsbegriffs vor.
jeudi, 19. mai 2022
De Fanny de Weck & Tarek Naguib
Fanny de Weck und Tarek Naguib diskutieren über die Möglichkeiten und Grenzen des Rechts im Kampf um ein Ausländer-, Asyl- und Bürgerrecht frei von Willkür und dafür mehr Gerechtigkeit. Dabei sind sie sich nicht immer einig, was mit einem Rechtsstreit vor Gericht erreicht werden kann und was nicht: wo seine Potenziale und wo seine Grenzen liegen? Letztlich geht es ihnen aber beiden darum, dass die Grund- und Menschenrechte von Menschen mit Migrationsgeschichte und Rassismuserfahrung auch umgesetzt werden - und dafür muss gekämpft werden.
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.
lundi, 19. août 2024
De Sandra King-Savić
Selon l’Office fédéral de la statistique, 2,4 % ou environ 179 000 personnes – couramment appelées secondos – sans nationalité suisse appartiennent à la catégorie des « ressortissants étrangers » de la deuxième génération. Pour ces personnes, il n’y a pas de naturalisation facilitée malgré de nombreuses interventions en ce sens. Ainsi, ces individus, en partie nés, élevés et socialisés en Suisse, doivent se soumettre à la procédure de naturalisation ordinaire avec tous les critères d’intégration qu’elle implique. Autrement dit, on exige de ces personnes le même niveau d’intégration que doivent démontrer toutes les personnes immigrées.
lundi, 12. août 2024
De Kijan Espahangizi
Le thème de l’intégration polarise. Il existe différentes conceptions de ce que signifie l’intégration. Ces divergences marquent également le débat sur la naturalisation en Suisse. Les uns estiment que la nationalité est l’aboutissement d’un long processus d’intégration et d’adaptation que les personnes immigrées doivent traverser avant de pouvoir être reconnues comme membres à part entière de la société. Les autres envisagent l’intégration comme une forme de participation à la société plutôt qu’une adaptation individuelle. Il incomberait donc également à la société d’accueil de la rendre possible, notamment par l’accès à des droits égaux. Dans cette optique, la naturalisation représente une condition importante en vue de réaliser l’intégration. D’autres encore, en particulier dans la deuxième et la troisième génération, perçoivent l’ensemble du débat sur l’intégration comme un affront, voire même comme une forme de racisme : comme si l’on n’était pas déjà originaire de Suisse depuis longtemps, même sans passeport rouge. Tout le monde parle d’intégration, mais pense à des choses différentes dans son discours.
lundi, 1. juillet 2024
De Simone Prodolliet
Certains cercles avancent qu’il est trop radical d’exiger un droit à la naturalisation. D’une part, il y a ceux qui craignent qu’une telle requête effraie le « peuple » et conduise à un rejet écrasant et colossal dans les urnes. On n’aurait ainsi rien gagné : au contraire, en essayant de faciliter la naturalisation, on risquerait de faire un grand saut en arrière et d’aller jusqu’à perdre les progrès accomplis à ce jour.
vendredi, 21. juin 2024
De Georg Kreis
_
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri . _
La citoyenneté est, de nos jours, le plus souvent évoquée en lien avec d’enjeux actuels. Un regard sur l’histoire offre néanmoins une meilleure compréhension des défis d’aujourd’hui.
jeudi, 13. juin 2024
De Barbara von Rütte
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française. La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
En sa qualité d'appartenance à un Etat, la citoyenneté a nécessairement une fonction à la fois inclusive et exclusive. D'un point de vue juridique, une personne appartient à un Etat – ou à plusieurs, dans le cas de personnes ayant une double nationalité ou une nationalité multiple – mais pas à tous les autres Etats. On a ce passeport, mais pas un autre. Quelqu'un peut exercer des droits politiques là-bas, mais pas ici.
mercredi, 14. septembre 2022
De Asmaa Dehbi, Vorstandsmitglied INES
Diversity ist das Wort der Stunde und scheint Garant für eine gerechte und plurale Gesellschaft zu sein. Mit dem Erhalt des Swiss Diversity Awards in der Kategorie «Religion» nimmt die Preisträgerin und INES-Vorstandsmitglied Asmaa Dehbi eine kurze Einordnung des Diversitätsbegriffs vor.
samedi, 23. avril 2022
De Rahel El-Maawi, Rohit Jain, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib
Die Arbeit des Institut Neue Schweiz INES ist vom Wunsch geprägt, laufende Debatten zu Migration, Diversität und Antirassismus zu dokumentieren, verschiedene Ansätze in Austausch zu bringen und offene strategische Fragen zu diskutieren. Im folgenden Gespräch thematisieren Rahel El-Maawi, Franziska Schutzbach, Tarek Naguib und Rohit Jain Fragen rund um Identitätspolitik, Repräsentation und Intersektionalität und verbinden diese miteinander. Ein Blogbeitrag in zwei Teilen. Zum Teil 2 des Gesprächs zu Antirassismus in the Making.
jeudi, 23. décembre 2021
De Institut Neue Schweiz
In diesem letzten Blog-Beitrag im 2021 geben wir einen Einblick in die vier Vernissagen zum jüngst erschienenen HANDBUCH NEUE SCHWEIZ. Uns war es wichtig, Themen aufzugreifen, die das Institut Neue Schweiz INES auch im kommenden Jahr beschäftigen werden: ein neues Bürgerrecht, eine vielstimmige Bürger:innenschaft, diskriminierungsfreie Teilhabe und eine Schweiz, die für ihr globales Handeln Verantwortung übernimmt.
vendredi, 10. septembre 2021
De Anisha Imhasly
An einem Samstagnachmittag anfangs Juni fanden sich rund fünfzig Menschen in der Gessnerallee Zürich ein, um auf Einladung von INES unter dem Titel „Demokratie und Vielfalt in der Kultur – eine kulturpolitische Debatte“ zu erfahren, wie es um diese Vielfalt in der Kultur bestellt ist. Dies vor dem Hintergrund eines zentralen Anliegens seitens INES: Nämlich, dass sich die demografische Realität der Schweiz in seinen Institutionen – etwa in Politik und Verwaltung, Recht, Medien, Bildung und Kultur – viel stärker abbilden muss. Was hier folgt, ist eine subjektive Einordnung der Diskussionen bzw. einige weiterführende Gedanken zum Thema.
mardi, 23. juin 2020
De Institute Nouvelle Suisse
Depuis que George Floyd a perdu la vie à cause des violences policières racistes aux États-Unis, la solidarité autour du mouvement « Black Lives Matter » s'est aussi clairement manifestée en Suisse, dans les débats publics, dans la rue et dans les discussions personnelles. L'Institut Neue Schweiz (INES) se montre solidaire à ces manifestations et à la lutte contre le racisme anti-Noir.
vendredi, 30. juin 2023
De Tarek Naguib
Um den Herausforderungen der Zukunft zu begegnen, braucht es laut INES eine verfassungsrechtliche Regelung, welche ein Gesetz zur Bekämpfung von Diskriminierung und Förderung der Gleichstellung verlangt. In diesem Sinne entwickelte INES-Co-Geschäftsleiter und Jurist Tarek Naguib eine Vorlage für ein Rahmengesetz zur Bekämpfung jeder Form von Diskriminierung.
Entre l'exotisme et la critique? La passé et l'avenir postcoloniale du spectacle du theâtre de Zürich
30.août 2018 21:00 – 22:00
Le spectacle de théâtre de Zurich a été une plate-forme pour le théâtre et l’art non-européens depuis le début des années 1980. Mais est-il qu’un simple spectacle superficiel en matière multiculturelle ou une consolation humanitaire aujourd'hui ? Quel est le potentiel et la responsabilité des échanges culturels mondiaux pour une décolonisation de la Suisse ? Pour répondre à ces questions un anthropologue social Rohit Jain s'entretiendra avec le directeur artistique du spectacle théâtral Matthias von Hartz - et tous-tes ceux-celles qui seront présents-tes. Entrée gratuite.
Forum & Late Night Show #NOUVELLESUISSE
22.septembre 2018 10:00 – 23.septembre 03:30
Elle est là depuis longtemps...Une #NOUVELLESUISSE. Depuis plus d'un an, INES réunit une collection de voix, de visages, d'histoires, d'images et de réalités issues de l'immigration. Le 22 septembre 2018, INES vous invite à des interventions de politique culturelle, des conférences, des débats politiques, des spectacles, à un Late Night-show et à une fête…
Argumentaire pour un nouveau droit de cité
20.avril 2024 15:00 – 17:00
L'Argumentarium pour un nouveau droit de cité est publié par l'Institut Nouvelle Suisse INES et sera inauguré lors du Festival de la Inisiative pour la Démocratie le 20 avril à Berne !
Lesung Argumentarium für ein neues Bürgerrecht: Schweizer Demokratie in der Sackgasse? / Lecture Argumentaire pour un nouveau droit de cité
22.juin 2024 10:00 – 12:00
Schweizer Demokratie in der Sackgasse?
Ein Viertel der Bewohner in der Schweiz hat kein Bürgerrecht, und die Zahl steigt. Ab wann ist eine Demokratie nicht mehr demokratisch?
Diskutiere mit dem Institut Neue Schweiz INES über ein nachhaltiges Bürgerrecht.
Die Diskussion zum Argumentarium für ein neues Bürgerrecht trägt zu einem besseren Verständnis der sozialen und politischen Fragen, die mit dem Bürgerrecht verknüpft sind und wie aktuelle Hürden für die Partizipation Aller überwunden werden können.
Lesung und Diskussion.
Mit: Rohit Jain & Georg Kreis
Moderation: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Ort: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Biel
Datum: Samstag, 22. Juni, 10:00 - 12:00
Eintritt Kollekte
La démocratie suisse dans l'impasse?
Un quart des résidents en Suisse n'ont pas la nationalité suisse, et ce chiffre augmente. Quand une démocratie cesse-t-elle d'être démocratique?
Rejoignez le débat sur un nouveau droit de citoyenneté durable avec l'Institut Nouvelle Suisse INES.
La discussion sur l'argumentaire pour un nouveau droit de cité contribue à une meilleure compréhension des questions sociales et politiques liées au droit de cité et de la manière dont les obstacles actuels à la participation de tous peuvent être surmontés.
Lecture et discussion
Avec: Rohit Jain & Georg Kreis
Modération: Ariane Tonon & Jorge Cancio
Lieu: Haus pour Bienne, Kontrollstr. 22, 2503 Bienne
Date: Samedi 22 juin, 10:00 - 12:00
Entrée avec collecte
lundi, 27. mai 2024
De Rohit Jain
Paru dans le cadre de la publication INES « Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté », 20 avril 2024.
La version française de l'« Argumentaire pour une nouvelle citoyenneté » sera progressivement publiée sur le blog au cours des prochaines semaines et fera l'objet d'un événement public cet automne à Lausanne avec la présentation de la version imprimée. Plus d'informations suivront avant les vacances d'été en juin. En cas de questions ou d'intérêt, vous pouvez contacter les responsables du projet Giorgia Piffaretti ou Maria-Cecilia Quadri .
Vous connaissez peut-être cette image : le dimanche des élections ou des votations, les président.e.s des principaux partis suisses se font face au cours d'un grand débat télévisé et interprètent la volonté du peuple : « le peuple » a dit cela, il pense comme ceci et fonctionne comme cela. Je me demande alors: qui est donc ce « peuple » dont tout le monde parle ? Et pourquoi personne ne s'inquiète sérieusement d'une démocratie dans laquelle plus d'un quart de la population, soit plus de deux millions de personnes, n'a aucun droit politique au niveau national en raison de ses origines ou – du moins indirectement – en raison de sa couleur de peau ?
jeudi, 19. mai 2022
De Fanny de Weck & Tarek Naguib
Fanny de Weck und Tarek Naguib diskutieren über die Möglichkeiten und Grenzen des Rechts im Kampf um ein Ausländer-, Asyl- und Bürgerrecht frei von Willkür und dafür mehr Gerechtigkeit. Dabei sind sie sich nicht immer einig, was mit einem Rechtsstreit vor Gericht erreicht werden kann und was nicht: wo seine Potenziale und wo seine Grenzen liegen? Letztlich geht es ihnen aber beiden darum, dass die Grund- und Menschenrechte von Menschen mit Migrationsgeschichte und Rassismuserfahrung auch umgesetzt werden - und dafür muss gekämpft werden.
vendredi, 25. février 2022
De Tino Plümecke & Linda Supik
Der Anstieg der Todesfälle bei Menschen ohne Schweizer Pass ist mit 21,8 Prozent während des Pandemie-Jahres 2020 fast doppelt so hoch wie der von Menschen mit Schweizer Staatsangehörigkeit. Während die Sterberate bei Frauen mit Schweizer Staatsangehörigkeit in den untersuchten Altersgruppen 45- bis 64-Jährige und 65- bis 74-Jährige leicht abnahmen, stiegen die Sterberaten bei Frauen mit ausländischer Staatsangehörigkeit im Vergleich zum Vorjahr deutlich an. Dies ergibt eine Auswertung der statistischen Daten des Bundes durch unsere Gastautor*innen Tino Plümecke und Linda Supik.
lundi, 29. novembre 2021
De Institut Neue Schweiz
Das HANDBUCH NEUE SCHWEIZ (Diaphanes Verlag) ist ab sofort im Buchhandel erhältlich - voller Migration, Vielfalt und Mehrfachzugehörigkeit. Es schafft eine vielstimmige Plattform, die zum Nachdenken, zum Gespräch und zur Diskussion einladen möchte - und die vor allem Mut machen soll: solidarisch und selbstkritisch. Wer sich ein Bild machen möchte, kann hier die Einleitung lesen.
dimanche, 30. mai 2021
De Institut Neue Schweiz und Demokratische Juristinnen und Juristen Zürich
In der Schweiz können seit je her Menschen, die hier geboren und aufgewachsen sind, ausgeschafft werden. Nur weil sie den Schweizer Pass nicht besitzen. Mit Annahme der Ausschaffungsinitiative und Verschärfungen im Bürgerrecht hat sich die Situation noch mehr verschlechtert. Rechtsanwalt Babak Fargahi, Filmhistorikerin Marcy Goldberg, Buket Bicer-Zimmermann, Schwester eines in die Türkei ausgeschafften Secondo, und Ständerat Paul Rechsteiner haben am 24. Mai 2021 im Rahmen der Veranstaltungsreihe Kosmopolitics über diese Missstände gesprochen. Hier kann das Video angesehen werden.
vendredi, 1. mai 2020
De INES Institut Nouvelle Suisse
La pandémie due au coronavirus n'est pas seulement une crise sanitaire, mais aussi une crise sociale et économique. De nombreuses personnes sont menacées par le chômage, dépendront de l'aide sociale et devront s'endetter, y compris en Suisse. Cela aura des conséquences financières et sociales massives, mais aussi – ce que beaucoup ne savent pas – des conséquences juridiques. Le critère d'intégration économique joue un rôle décisif dans les décisions relatives au statut de résident et à la naturalisation. La pandémie actuelle est donc une menace existentielle pour de nombreuses personnes. Cela concerne potentiellement un quart de la population résidente qui n'a pas la nationalité suisse, mais qui paie ses impôts et contribue à façonner le pays au quotidien.
lundi, 16. janvier 2023
De Institut Neue Schweiz
Eine Runde der Schweizer Think-Tanks und Foresight Organisationen ist 2022 zusammengekommen, um über die Herausforderungen für die Demokratie zu diskturieren. Das Treffen fand auf Einladung der Stiftung Mercator Schweiz und der Schweizerischen Gemeinnützigen Gesellschaft statt. Ziel war es, offensichtliche wie verborgene Entwicklungen zusammenzutragen sowie konkrete Massnahmen zur Stärkung und Entwicklung der Demokratie der Schweiz zu identifizieren.